Vous souhaitez découvrir quelles sont les sept merveilles du monde antique ? Connaître les histoires qui se cachent derrière chaque merveille ? Ou encore, en savoir plus sur leurs différents créateurs ?
Notre équipe vous a confectionné un récit retraçant l’histoire de chacune des 7 merveilles antiques.
Voici les sept merveilles du monde antique que nous allons découvrir dans un instant :
- La pyramide de Khéops
- Le phare d’Alexandrie
- Les jardins suspendus de Babylone
- Le mausolée d’Halicarnasse
- La statue de Zeus
- Le temple d’Artémis
- Le colosse de Rhodes
L’histoire des sept merveilles du monde n’aura bientôt plus aucun secret pour vous.
Nous vous invitons à présent à vous plonger dans ce fabuleux récit !
1) La pyramide de Khéops
La première merveille du monde dont nous allons vous parler nous vient tout droit d’Égypte : c’est la célèbre pyramide de Khéops, seule merveille du monde Antique qui existe encore de nos jours.
Construites il y a plus de 4500 ans (en -2532), les pyramides du site de Gizeh sont des symboles incontournables de l’Égypte antique. Véritables reflets des compétences architecturales des Égyptiens, les pyramides sont encore aujourd’hui un mystère pour les égyptologues contemporains.
Dans l’Antiquité, la pyramide du pharaon Khéops était considérée comme la toute première merveille du monde. En effet, pendant des millénaires, elle fut l’édifice le plus haut, le plus massif et le plus volumineux du monde.
Pour vous donner un ordre de grandeur, elle mesure 139 mètres de haut, soit la moitié de la hauteur de la tour Eiffel (mesurant 324 mètres de haut). En revanche, la pyramide de Khéops est beaucoup plus large avec ses 230 mètres de largeur contre les 124 mètres de largeur de la tour Eiffel.
Toutes les techniques architecturales connues de l’époque ont été utilisées pour édifier la pyramide du pharaon Khéops. On attribue ce chef-d’œuvre à l’architecte Hémiounou, vizir de Khéops et membre de la famille royale. Cet exploit a tout de même nécessité plus de 20 000 ouvriers et plus de 20 ans de construction.
La pyramide de Khéops est la plus grande des trois pyramides situées sur le site de Gizeh, située face à la vieille ville du Caire. Sur le site de Gizeh, les deux autres pyramides sont celles des pharaons Khéphren et Mykérinos.
Ci-dessus, les pyramides du site de Gizeh : la pyramide de Khéops (139 m de haut), la pyramide de Khéphren (136 m) et la pyramide de Mykérinos (61 m).
Mais à quoi pouvaient bien servir ces pyramides ?
Dans l’Égypte Antique, les pyramides étaient utilisées comme tombeaux pour les pharaons et leurs familles.
Les pyramides étaient conçues comme des entonnoirs géants carrés dans lesquels les âmes des pharaons pouvaient s'élever avec facilité vers les cieux. Cette forme si particulière devait permettre aux pharaons de rejoindre plus facilement Râ (le dieu du Soleil) pour régner à ses côtés pour l'éternité.
Les pyramides possèdent aussi une structure élaborée de pièges et de malédictions pour empêcher les pilleurs de tombes de profaner les momies des pharaons.
En effet, le corps du pharaon était le « vaisseau » de l'esprit de celui-ci. Sa profanation pourrait donc avoir des répercussions sur le bien-être du pharaon dans l'Au-Delà.
2) Le phare d'Alexandrie
Nous allons maintenant vous parler du phare d’Alexandrie, une merveille du monde antique construite 2200 ans après les pyramides de Gizeh.
La construction du phare d’Alexandrie a commencé entre 299 et 289 avant Jésus-Christ sous le règne de Ptolémée I et s’est terminée quinze ans plus tard aux alentours de 279 avant Jésus-Christ sous le règne de Ptolémée II.
Édifié sur la pointe de l’île de Pharos, ce monument joue un rôle tout particulier dans l’Antiquité. En plus d’être un repère pour les marins qui souhaitaient s’approcher des côtes, il est le symbole de la puissance technologique d’Alexandrie et est utilisé comme véritable propagande : à l’image de la ville, le phare d’Alexandrie est une réelle prouesse et est complétement démesuré.
Du haut de ses 135 mètres, la lumière du phare est visible à plus de 50 km. C’est d’ailleurs du phare d’Alexandrie que nous vient le mot « phare », dérivé du nom de l’île de Pharos.
Malheureusement, le phare fut édifié sur une zone sismique et celui-ci s’est détérioré au fil des siècles. De nombreux tremblements de terre participèrent à sa destruction quasi totale en 1303.
Le phare n’existe donc plus aujourd’hui. On retrouve aujourd’hui à la place une citadelle, construite à la fin du XVème siècle par le sultan Al-Achrâf Sayf ad-Dîn Qait Bay (un des derniers souverains mamelouks d’Égypte), dans le but de faire face à une éventuelle invasion de l’Empire ottoman.
3) Les jardins suspendus de Babylone
Les jardins suspendus de Babylone sont un ensemble de jardins situés dans l’ancienne cité antique de Babylone, en Irak.
N’existant plus aujourd’hui, leur existence même est contestée par certains historiens car leur emplacement n’a jamais été encore clairement identifié par les archéologues.
Cependant, les jardins suspendus de Babylone apparaissent dans de nombreux écrits grecs et romains. La principale source nous provenant de l’antiquité est celle du prêtre babylonien Bérose contant l’histoire de la construction des Jardins suspendus.
Les jardins prenaient la forme d’une construction en escalier composée de grandes terrasses contenant des plantes et des arbres venant du monde entier.
L’ingéniosité reconnue des Babyloniens s’exprime ici à travers le système d’irrigation des différentes terrasses : une vis d’Archimède puisait l’eau de l’Euphrate pour l’envoyer dans un système de conduits qui la répartissait dans les terrasses.
On peut aussi souligner l’attention portée à la complexité de l’isolation des sols. Les sols des terrasses étaient composés de plusieurs couches de pierre de jaspe sanguin, de bitume et de plomb pour contenir l’eau des étages supérieurs (afin de bien la rediriger).
La supposée splendeur des jardins suspendus de Babylone était connue dans toute la Mésopotamie pour sa richesse et sa verdure.
Quelle est l’origine des Jardins suspendus de Babylone ?
Les jardins ont été construits au VIème siècle avant Jésus-Christ par le roi de l’empire babylonien Nabuchodonosor II pour sa femme Amytis.
Nabuchodonosor II voulait rappeler à sa femme la nature de son pays natal, l’Iran. Les jardins étaient en hauteur (« suspendus ») afin de rappeler à Amytis les montagnes iraniennes. Ils étaient aussi remplis de verdure afin de contraster avec le climat aride de la Mésopotamie.
4) Le mausolée d'Halicarnasse
Le mausolée d’Halicarnasse est un monument important de l’Antiquité situé au sud-ouest de la Turquie. La ville d’Halicarnasse est aujourd’hui appelée la ville de Bodrum. Le mausolée fut longtemps admiré pour sa décoration et ses dimensions.
Le mausolée d'Halicarnasse s’élève à plus de 50 mètres. Sur chacune de ses quatre faces est érigée une statue façonnée par un grand sculpteur de l’antiquité. Léocharès, Bryaxis, Scopas et Timothèos seraient les sculpteurs du mausolée d’Halicarnasse.
Le mausolée d’Halicarnasse fut inauguré en -350 avant J.-C. et sa construction dura 3 ans. De nombreux tremblements de terre causèrent la destruction de l’édifice au XIVème siècle.
Le mausolée abritait le tombeau de Mausole, gouverneur d’une province de l’Empire perse. Le tombeau était si renommé que depuis sa création, toute sépulture de grande dimension prend l’appellation de « mausolée ».
Le Mausolée d'Halicarnasse est le tombeau le plus connu de l'Antiquité. Sa réputation dans tout le bassin méditerranéen pour sa magnificence en a fait une des sept merveilles du monde.
5) La statue de Zeus
À présent, nous allons découvrir ensemble la première des trois merveilles du monde originaire de la Grèce antique : la statue « chryséléphantine » de Zeus.
Le terme « chryséléphantin » vient du grec « chrysos » (or) et « elephantinos » (ivoire d'éléphant) afin de signifier que la statue est composée de ces deux éléments.
Édifiée à Olympie aux alentours de 436 avant J.-C., la statue de Zeus est l’œuvre du sculpteur athénien Phidias. Cette statue fut érigée pour des raisons religieuses dans un temple dédié au dieu protecteur de la ville d’Olympie, Zeus.
La ville d’Olympie était alors en plein essor, et la réalisation d’une statue de cette envergure était un bon moyen de montrer les moyens financiers et technologiques de la ville. De plus, la ville bénéficiait d’une très bonne visibilité par son engagement dans l’organisation des Jeux Olympiques.
La statue de Zeus mesure un peu plus de douze mètres de haut. Elle représente Zeus, assis sur un trône fait d’ébène et d’ivoire. Le dieu des dieux grec tient dans sa main droite une statuette d'Athéna Niké (la déesse de la victoire) et dans sa main gauche son sceptre de création sur lequel est perché un aigle.
La statue fut détruite en 461 après J.-C. en raison d’un incendie qui ravagea le temple dans lequel elle se trouvait.
6) Le temple d'Artémis
La deuxième merveille du monde originaire de Grèce est le temple d’Artémis d'Éphèse. Aussi appelé l’Artemision d’Éphèse, il est le sanctuaire le plus important d’Artémis, la déesse de la chasse.
Ce temple fut bâti vers 560 avant Jésus-Christ par trois architectes de renom : Chersiphron, Métagénès et Théodore de Samos. Il est considéré comme une des sept merveilles du monde antique pour ses dimensions et les prouesses techniques qui ont été utilisées pour le réaliser.
L'Artemision mesurait près de 138 mètres de long et 72 mètres de large. Ses décorations étaient d’une valeur inestimable (le temple était intégralement réalisé en marbre).
L'emplacement de l'Artemision a une histoire antérieure à la présence grecque. La légende veut qu'Éphèse ait été le lieu de rassemblement des Amazones, les disciples d’Artemis, à la fin de l’âge de bronze.
La ville a connu plusieurs temples archaïques construits vers le VIIIe siècle av. J.-C. avant d’être choisie comme emplacement du temple d’Artémis.
Le temple est aujourd’hui considéré comme un des tout premiers établissements bancaires au monde. Il disposait de la main mise sur ses propres finances et avait tous les attributs d’une banque.
Malheureusement, cet édifice connu une fin tragique. Il fut incendié volontairement en 356 avant J.-C. par Érostrate, qui voulait simplement se rendre célèbre en détruisant le temple.
7) Le colosse de Rhodes
La troisième et dernière merveille issue du monde grec est le colosse de Rhodes. Cette statue, érigée à l’entrée du port de l’île de Rhodes en 292 avant J.-C., représentait Hélios, la divinité grecque du Soleil.
La construction du colosse fut longue et fastidieuse. Les travaux menés par le sculpteur grec Charès de Lindos durèrent 66 ans.
Le monument était composé d’une structure en bois, sur laquelle était recouverte de gigantesques plaques de bronze. La quantité du matériau nécessaire était telle que la capacité des fonderies de l’île de Rhodes ne suffit pas et du bronze dut être importé d’autres cités grecques.
Cependant, le choix des matériaux pour une statue de cette envergure fait douter les historiens sur la véracité des dimensions du monument et sur son emplacement.
En effet, une statue de cette taille reposant sur un squelette de bois était quasiment impossible à réaliser pour l’époque (chose qui a notamment participé à sa présence dans la liste des sept merveilles du monde).
Une fois franchi, le colosse de Rhodes marque l'arrivée des bateaux au port de la ville.
Malheureusement, le colosse ne se dressa aux portes de Rhodes que pendant 70 ans. En 227 avant J.-C., il fut mis à bas par un tremblement de terre qui ne laissera que ses pieds et ses tibias sur son socle.
Les ruines du colosse furent dans un premier temps laissées sur place (jusqu’en l’an 650 après J.-C.). Une expédition arabe emporta tout ce qui restait du colosse de Rhodes (13 tonnes de bronze) dans le but de les vendre dans les comptoirs commerciaux de Syrie.
Les sept merveilles du monde antique, des symboles incontournables de notre histoire !
À présent, vous savez tout sur les sept merveilles du monde antique. Vous êtes désormais en mesure d’expliquer :
- L’origine de chaque merveille
- Ce qui a causé la destruction de chacune des merveilles
La pyramide de Khéops est la seule merveille du monde antique à avoir survécu au temps, alors pourquoi ne pas l’exposer fièrement dans votre salon !! En effet, nous disposons d’un large panel d’articles expertement inspirés de l’Égypte antique. Découvrez dès maintenant notre collection de tableaux inspirés de l'Égypte antique en cliquant simplement sur l’image ci-dessous !